Mon pire Noël

Noël, une période sensée être joyeuse et magique, mais cette fois c’était un désastre. 

Pour le comprendre, il faut commencer depuis le début. 

Cette année, ma famille a décidé de ne pas faire de cadeaux et de ne plus aller manger des fruits de mer. POUR NOËL!!!  

Je me suis dit que je pouvais rendre les cadeaux que j’avais achetés, mais le magasin m’a rembarrée. Et cette mauvaise surprise n’était que le début. 

Nous avons l’habitude de partir rejoindre la famille en voiture le coffre chargé et plein. Malheureusement, nous nous sommes faits arrêtés par les policiers à la douane pendant deux heures. Parfait ! 

Puis, quand nous sommes arrivés, nous avons appris que le repas avait été consommé sans nous et que le nouveau bébé de ma tante avait mangé les fruits de mer. Cela aurait pu être pardonné s’il n’avait été envoyé aux urgences après une réaction allergique.  

Donc fin de l’histoire, nous avons passé Noël à l’hôpital. 

Lara Jones

13.02.1993 

Dehors, une voiture noire était garée devant la maison. Lara vit une personne vêtue de couleur sombre sortir du véhicule.  

“Est-elle à l’intérieur ?, dit l’individu. 

-Oui, répondit le père de Lara.” 

“Comment peut-il me faire ça?” se dit Lara en courant dans la chambre de ses parents. Elle sauta en dessus de la masse immobile allongée au sol et esquiva la flaque de sang qui maintenant était imbibée dans la moquette. 

La porte d’entrée s’ouvrit en émettant un grincement lugubre. Lara devait se dépêcher de trouver la clef de sa chambre, elle ouvrit tous les tiroirs un à un, en espérant trouver le bout de fer qui pouvait lui faire gagner un temps précieux et indispensable. En entendant les bruits de pas dans les vieux escaliers qui montaient rapidement, Lara sentit ses mains trembler de peur “ALLER ! ALLER ! ALLER !” répétait la jeune fille en s’acharnant sur la poignée du tiroir de la table de nuit de son père qui ne s’ouvrait pas. Lara leva la tête de désespoir. Mais soudain, elle se leva d’un bond et se rua sur la boite en carton qui était posée sur la commode en sapin usé de la chambre. Elle ouvrit la boite. Là, la clef ! Posée entre deux médaillons d’argent. 

Lara lâcha la boite qui retomba au sol, éparpillant son contenu et courut à toutes jambes vers sa chambre. A cet instant, une main attrapa son avant-bras droit fermement. 

29.12.1992 

Lara courut vers sa mère qui était allongée par terre couverte de bleus. Un œil au beurre noir s’étalait sur la partie supérieure et inférieure de la paupière gonflée de Catherine marquant son visage creux. Dan était debout et criait des injures et des menaces à Lara et à sa mère. Elles ne réagissaient pas mais pleuraient à chaudes larmes dans les bras l’une de l’autre. Lara avait l’habitude d’entendre les cris de son père et les pleurs de sa mère, car ce phénomène se produisait tous les soirs. 

Après que son père fut calmé, Lara aida sa mère à monter dans sa chambre. Elle borda sa mère sous sa couette et apporta une serviette mouillée qu’elle apposa sur le front de Catherine. Elle repensa à la fois où sa mère n’avait presque pas put s’en sortir. Lara s’assit à côté de sa mère et dit tout bas : “Demain, quand tu seras rétablie, on partira très loin d’ici et on vivra seulement les deux. On n’a pas besoin de lui ! Alors tien, le coup maman, ça sera bientôt fini”. 

08.02.1993  

“CRACK !!!”. Lara se rua dans le couloir devant la chambre de ses parents, là d’où venait le son brutal et sinistre. Puis elle s’arrêta net. Là, à ses pieds, un liquide rouge foncé ruisselait entre les brins de la moquette sale. Lara appela le prénom de sa mère. Une fois, puis deux, mais rien, juste le silence terrifiant qui envahissait la maison entière. 

La porte de la chambre s’ouvrit doucement et la lumière de la lampe de chevet éclaira les yeux écarquillés de Lara qui s’effondra au sol lourdement, les mains couvrant sa bouche déformée par la tristesse et la haine. Ses yeux furent floutés par les larmes qui lui coulaient abondamment le long des joues.  

Là, couchée sur le sol, dans une mare de sang, reposait le corp figé, inactif et mort de sa très chère mère. Debout, son père, Dan, tenait dans sa main un marteau gouttant du sang de son épouse.

Ma salle d’escalade

L’endroit où je me sens le mieux, c’est accroché à mon mur d’escalade. Quand je rentre dans la salle de grimpe, je passe une porte et j’avance de quelques pas. Devant moi, il y a la réception qui est aussi un bar. Dans mon dos, il y a des tables et des canapés. Après avoir donné ma carte, je tourne sur ma gauche légèrement et je me dirige vers des bancs pour mettre mes affaires. Derrière les bancs, un tapis épais recouvre tout le sol de la salle.  J’y monte et j’entends des gens qui parlent, des bouteilles de magnésie liquide qui se ferment, qui s’ouvrent, des mains qui claquent sur les prises et aussi des gens qui râlent. Je regarde à droite des bancs la partie enfant et une famille qui loue des chaussons juste à côté. 

Je lève la tête et je vois un grand dévers et des prises qui courent sur un mur jusqu’au fond de la salle. Si je pars à droite, j’atteins un gros cube avec des blocs au milieu de la salle. De l’autre côté, il y a plus de murs et un dévers ainsi qu’une salle d’exercices. Voici le CUBE… 

Aliyah