Le bâton et le ruban

J’ai 7 ans et je suis en vacances d’automne avec mes parents. On est dans un bungalow au milieu d’un camping. Je m’installe devant la maison sur la terrasse. À un moment, j’entends un miaulement et je vois un chaton ramper vers moi. Je veux caresser mon petit compagnon, mais il a un peu peur de moi, alors j’ai l’idée de faire un jouet pour l’encourager à jouer avec moi. Je cherche un morceau de ruban dans la petite maison puis un bout de bâton dans le jardin et j’assemble les 2 objets. Ce jouet s’avère être une excellente idée et avec le chaton on commence à jouer. Nous courons ensemble dans le jardin.  Soudain, je vois 3 autres chatons se joindre à nous, le plus drôle c’est que chaque chaton est différent; un noir, un roux et l’autre gris. Mon simple jouet fait d’un bâton est devenu le jouet le plus merveilleux du monde. Moi et les chatons courons et jouons ensemble. Je me sens bien en m’amusant avec mes nouveaux amis. Mais après, je vois encore 2 autres chatons nous regarder en train de jouer. J’essaie de venir vers eux et de les encourager à jouer avec mon bâton et le ruban violet. Pendant le jeu, ma maman vient vers moi et me dit: 

  • « Je vois que tu as des compagnons avec qui jouer, et comment ils s’appellent ? 
  • Je ne sais pas, mais on peut le faire maintenant. je réponds. 
  • Celui-ci pourrait s’appeler Café car il est tout noir et le roux Tigrou ? a suggéré ma maman.  
  • Ça me va. En tout cas, le gris je l’appellerais Nœud de papillon car on peut dire qu’il ou qu’elle a un vrai nœud de papillon, et celui qui court le plus vite va s’appeler Lewandowski.  je m’exclame.  
  • Bonne idée.  
  • Maman, appelons le dernier Griffe car il grimpe presque tout le temps sur les arbres à l’aide de ses griffes. je dis.  
  • Comme tu veux. A répondu ma maman puis elle est partie.” 

Bon maintenant nous allons nous amuser tous les jours jusqu’à la fin de mes vacances, et mon bâton sera le meilleur souvenir que j’emporterai avec moi. C’est juste dommage que je ne puisse pas emmener tous ces adorables chatons. 

Les legos

J’ai pas huit ans, j’ai six ans!  

Allongée sur le tapis du salon, je joue avec des legos. J’ai déjà joué avec mais cette fois c’est plus sérieux. Je commence à construire une ville, ma sœur est aussi avec moi! Après avoir bien mangé, on se met au travail. Tout d’abord on pose une grande pièce verte et à coté on met une pièce bleue. Normalement, y a une plaque couleur peau entre les deux pour représenter le sable. La pièce bleue c’est l’eau, la pièce verte c’est l’herbe et la pièce couleur peau, je vous l’ai déjà dit. D’accord, pour que ça soit plus logique. Une fois le sol construit, ma sœur commence à réfléchir où il faut placer les objets. Mais moi aussi j’ai envie d’y participer! Alors je prends un lit et le place sur la plaque verte. Mais c’est vrai qu’un lit sur l’herbe c’est bizarre, heureusement il y a ma sœur! Elle commence à rajouter des plantes sur la plaque et remplace mon lit par un lit vert. Elle me montre un personnage lego qu’on avait acheté y a pas longtemps et qui a le pouvoir de contrôler les plantes. C’est vrai, je l’avais oublié celui-là, on lui rajoute un animal, un caméléon. Une fois sa chambre finie, et oui car c’est sa chambre, on commence à rajouter des pièces avec le sol couleur peau car finalement on a décidé que ça serait le sol. Après on commence à construire les autres chambres pour les autres personnages, il y a une fille avec des cheveux longs noirs, une fille qui a le pouvoir du feu, une princesse à qui on a changé les cheveux et les vêtements, au lieu d’avoir des cheveux blonds avec un chignon, elle a des cheveux blonds et longs, et au lieu d’avoir une robe de bal bleue elle a des vêtements très chers (j’ai appris que plus les vêtements sont beaux, plus ils sont chers). La robe était très belle mais on voulait lui changer d’habits. Après moins d’une heure de travail, on a fini ou en tout cas c’est l’heure de manger quelque chose de sucré. Il y a de la glace et des bonbons, quoi prendre? On prend des bonbons et de la glace, c’est nos bonbons préférés et les glaces sont toujours aussi bonnes! On décide de se reposer des legos et de jouer au loup, c’est rigolo jusqu’à ce que je marche sur un lego. Ça fait mal mais ça va. Finalement, on met les legos de côté et on va dehors avec mamie. C’était assez bien, le lendemain on a commencé à construire une forteresse et on s’est pas arrêtées-là!

Le paquet de bonbons Stroumpfs

J’ai 7 ans et je suis en vacances en Italie. Il fait chaud et je vis vraiment ma meilleure vie. Je joue souvent au foot  avec mon père et mon petit frère. L’endroit où nous dormons est incroyable: des grands bungalows avec vue sur la mer, une immense piscine dans laquelle jaillit une énorme cascade artificielle d’au moins 170 mètres. Un jour, nous décidons d’aller au supermarché. C’est vraiment très grand et j’ai l’impression que le magasin est interminable. Il fait plutôt froid à cause de la clim et des réfrigérateurs. On achète beaucoup de choses pour remplir le grand frigo du bungalow. Les sacs débordent et mon père les portent tous. Je me dis qu’il est trop fort mon papa. 

Le soir en rentrant du supermarché, mon frère et moi entamons une petite partie de foot. Il fait très chaud alors la partie prend fin au bout d’une trentaine de minutes. Après avoir mangé le souper, ma mère veut nous donner à moi et mon frère un bonbon. Elle ouvre donc l’armoire et me dit :  

« -Je vais vous donner un bonbon qu’on a acheté au supermarché ! 

-Oh oui! merci beaucoup maman! je lui réponds tout heureux. » 

Elle ouvre le paquet d’Haribo en dévoilant des petits bonbons bleu et blanc en forme de schtroumpfs, et m’en donne un. Le goût vraiment super bon emplit toute ma bouche et je savoure ce délicieux moment. 

L’éléphant

C’est les vacances de Noël. J’adore Noël ! Papa et Maman disent que nous partons en Tasmanie et à Singapour. C’est mon troisième Noël et j’ai très hâte. 

Je suis à un endroit où il y a des objets volants on dirait des oiseaux en métal, géants. Il y a les parents de papa et les enfants de la sœur de papa. 

On se dirige vers l’oiseau et je suis sur les épaules de papa, il me dit que ça s’appelle un avion. Il fait nuit et je suis fatiguée, alors je dors sur le sol avec un pled sur mes épaules. Il y a de la lumière et du bruit. L’avion fait du bruit, c’est comme les orages, ça fait du bruit et ça fait peur. Mais ces bruits-là ne font pas peur, ils empêchent juste de dormir.  

Nous arrivons après 1 nuit de vol, je crois. Mon grand-père m’a dit que nous étions à Singapour et que nous allons rester seulement 2 jours.  

J’adore cette ville ! Nous visitons le centre dans une voiture “ amphibie “ (c’est ce qu’a dit papa) et la voiture commence à rouler dans l’eau et nous voyons la ville de plus loin. 

Aujourd’hui, nous avons vu des girafes dans un zoo, parc aquatique et on les a nourries de carottes, Thibaud avait les doigt plein de baves ! J’ai aussi vu plein d’autres animaux mais je ne me souviens plus des noms à part, des kangourous qu’on a nourri de graines dans nos mains.  

Je suis maintenant au parc aquatique. Nous sommes en maillot de bains et nous entrons dans l’eau. Papa fait plein de photos avec son nouvel appareil qu’il a acheté en France exprès pour les vacances. Le parc est grand et je suis petite, en taille et en âge. Dans le parc il y a : une espèce d’entrée avec deux seaux qui se remplissent et qui se vident après dans le bassin, un champignon qui arrose les enfants en forme de paume de douche et enfin, L’ELEPHANT ! IL est gigantesque ! C’est un grand seau avec juste sa tête sur le devant et qui se rempli comme les seaux à l’entrée mais sauf que lui, il se remplit beaucoup et quand il se vide ça crée un tsunami ! Mais ce n’est pas tout, il y a aussi des escaliers pour monter tout en haut et se situer juste en-dessous de l’éléphant et être en sécurité. Arrivé tout en haut, tu peux t’élancer dans un toboggan fermé qui tourne dans tous les sens.  

J’ai très peur de cet éléphant alors je reste loin de lui et je m’amuse avec les seaux d’eau à l’entrée, proche des parents.  

A un moment, Thibaud vient me chercher et me dit que je n’ai rien à craindre en étant avec lui et que nous allons monter faire du toboggan. J’ai très peur, mais une fois en haut je me sens en sécurité. Le problème est que si je prends le toboggan comme moyen de sortie, à l’arrivée, je risque de me prendre toute l’eau du tsunami… Mais je ne peux pas faire machine arrière et redescendre par les escaliers, une file d’enfants attend de pouvoir faire du toboggan.  

Thibaud me prend sur ses genoux et nous descendons à toute vitesse dans le toboggan. Nous arrivons au bout du tunnel, l’éléphant renverse son seau d’eau sur nos têtes et à ce moment-là, je me rends compte que ce n’est pas si terrible que ça. Alors je reste avec mes frères et mes cousins vers le toboggan et n’ai plus peur de lui.  

Ce matin, nous prenons “l’avion” comme dit papa et cette fois-ci, nous partons en direction de la Tasmanie. Nous arrivons à Launceston. 

Avec ma famille nous parcourons toute la Tasmanie, il y a tellement de choses, mais si je racontais tout ce que je vois, cela me prendrait des semaines !  

Ce soir, j’entends mes parents parler, ils prévoient sûrement de s’installer en Tasmanie à Hobart, faire leur propre pâtisserie, boulangerie et vendre tout ce qu’ils ont en France. Puisque c’est une grande ville (et nous l’avons d’ailleurs visitée), ce serait mieux de s’installer là-bas que dans un trou paumé comme dit maman, pour avoir plus de clients. Moi, je veux bien qu’on emménage dans cette grande ville. J’aime bien la Tasmanie comme Singapour. J’espère que quand on vivra à Hobart, je pourrais aller au parc aquatique dans lequel on est allé, tous les jours à Singapour, je suis persuadée que ce n’est pas loin.  

Après plusieurs jours en Tasmanie, nous rentrons en France, quittons grand-père, grand-mère, les cousins et rentrons à la maison. 

Finalement, nous restons en France, et papa et maman ont abandonné l’idée de changer de métier et de partir à l’autre bout de la France. Mais veulent toujours avoir leur boulangerie, pâtisserie. J’espère aller dans d’autres pays pour Noël prochain et les autres. 

Le miroir

Papa et maman accueillent des amis à eux. C’est une amie et une collègue de maman et c’est l’après-midi. Il y a des enfants avec elle. Maman me présente son amie, elle s’appelle Sonia. Il y a un garçon qui à l’âge de Thibaud et un autre qui à 1 an de plus que moi, 6 ans. 

Les adultes se dirigent vers la cuisine, boivent du café et parlent entre eux. Je ne comprends aucun mot de ce qu’ils disent.  

Thibaud et Vincent ont décidé de jouer à cache-cache avec les invités. J’adore cache-cache, on y joue souvent avec Thibaud et Vincent.  

Puisque Thibaud est le plus âgé, il compte en premier pendant 30 secondes. J’ai le temps de me cacher derrière une porte mais malheureusement, je suis trouvée la première… 

Après plusieurs parties, mes frères se taquinent. Alors Vincent va se cacher sous l’un des meubles chinois de papa et de maman. Apparemment, ils sont allés à Hong-Kong une fois et ils ont achetés plein de meubles et d’objets. C’était quand ? Chépa. 

Tout ce que je sais c’est que Thibaud veut le chatouiller. Vincent est déjà presque complètement sous le meuble et en se tortillant, son pied touche le miroir qui est contre le mur. Le miroir tombe sur ma tête. Je pleure, j’ai une bosse sur la tête, les adultes viennent me voir et maman va chercher de la crème avec une poche de glace où il y a un personnage de Monsieur Madame. J’adore les Monsieur Madame. Alors je me calme et je regarde attentivement la Madame. Elle ne pleure pas elle, elle sourit à pleines dents. J’ai vu que j’ai une petite bosse sur la tête et que c’est écorché. Je ne veux pas aller à l’hôpital ! 

La peluche husky 

  Aujourd’hui c’est jour de mes 5 ans, je suis vêtue d’une jolie robe rose qui me va à ravir. Je suis assise sur le lit de mes parents en compagnie de ma grande sœur. Pendant que mes parents vont chercher mes cadeaux, je réfléchis à ce que je pourrais recevoir. Il y a bien quelque chose que je veux avoir : un chien comme celui de mon amie Stella. Un… un… je ne me souviens jamais du nom mais c’est un gros chien tout poilu. Bien sûr je doute que l’on m’offre un chien car j’ai deux chats et que mes parents m’ont assez répété qu’un animal n’est pas un objet ni un cadeau. Je suis inquiète, je ne veux pas être déçue de mes cadeaux. Les minutes passent, j’attends depuis une éternité. Mes parents arrivent enfin, les bras chargés de paquets cadeaux. Je commence à les déballer, pour l’instant je ne suis pas déçue, mais pas de chien en vue. J’ai fini d’ouvrir mes cadeaux. Je suis très contente et je remercie mes parents. Mais ils m’arrêtent et me tendent un dernier cadeau. Je suis soucieuse, ça ne peut pas être un chien car l’emballage est trop petit. J’ouvre délicatement le dernier paquet et ce que je vois m’envahit de joie. C’est une peluche identique au chien de mon amie ! Un sourire illumine mon visage. Mon père me demande : 

  • “Alors ça te plaît ? 
  • Oui ! Merci beaucoup, chuis trop contente !” 

Je vais l’emporter partout avec moi-même à l’école et je vais l’appeler Lucky comme le chien de mon amie.  Maintenant me souviens du nom de la race ; c’est un husky le chien de mes rêves.   

La pive

J’ai 7 ans au moment des faits. C’est un après-midi d’été, mes parents finissent de manger et avec mon frère on s’ennuie. Nous décidons de jouer dans le jardin, on joue à plein de jeux mais quand on finit de jouer on se re-ennuie. Et puis on a cette idée: lancer des pives sur les voitures et courir. On ramasse donc toutes les pives que l’on voit. On se cache derrière un buisson à côté de chez moi et on lance les pives sur les voitures qui passent. Quelle mauvaise idée! Une voiture s’arrête et le conducteur sort. Il cherche la provenance de la pive. Mon frère et moi avons peur; nous courrons aussi vite que possible pour rentrer chez nous. Mais le monsieur nous court après et nous attrape. Il nous fait la morale et souhaite voir nos parents. Les petits enfants fragiles que nous sommes le ramenons chez nous. Il parle avec nos parents et pars. Après son départ, nos parents nous font une grosse morale. C’était quand même drôle. 

Ma paire de skis

Je skie à Villars avec mon père, puisque je ne suis pas très fort cette saison. Mais je suis heureux car je vais pouvoir tester mes nouveaux skis que je trouve trop beaux. Ils sont bleu jaune et un peu blanc. Bref, mon père qui connait bien la région m’emmène dans tous les meilleurs coins de la station. Et j’adore, car les pistes sont longues et assez faciles. Je fais niiiiion d’un côté et niiiiiiiiiiooooon de l’autre. Et une fois à la moitié mon père me dit : 

  • « Ça va ? pas trop fatigué ? 
  • Oui ! C’est trop bien ici ! 
  • Alors on va dévaler cette piste, puis on va prendre le télésiège pour encore deux, trois pistes, me répond-il. » 

 Je lui réponds ok car bien que je dise que je vais bien skier, ça fatigue un peu. Alors on fait les deux-trois pistes puis on prend le chemin pour rentrer. Comme je vais vite, mais pas assez par rapport à mon père. Il me pousse. Puis vient le point de non-retour. Mon père me laisse aller devant car si je tombe il pourra toujours me rattraper. Mais le problème c’est que je tourne au moment où il ne faut pas tourner ! Donc mon père me rattrape et me lance : 

  • « Oh! mais fallait pas tourner là Enzo ! Ce n’est pas grave, mais ça va être long tout ça ! » 

Alors on skie en hors-piste, à côté de chalets et même sur la route. Et une fois arrivés au village de Villars, mon père me demande d’attendre le temps qu’il arrive avec la voiture. Alors j’attends, j’attends et j’attends. Après 25 minutes passées à m’ennuyer, mon père arrive enfin pour partir chez nous. Et plus j’y pense, plus je me dis que c’était cool. Car j’ai bien appris à skier, j’ai embêté mon père et ça, ça me fait toujours rigoler et maintenant je risque plus de me tromper en allant à Villars. 

Le maillot de la Juve  

On est en 2019. J’ai 11 ans. C’est un match décisif : Juventus contre Fiorentina. Si la juve gagne, elle sera première de série a et si elle est première, elle sera de toute façon qualifiée pour la champions league 2020. 

Grâce à un cousin qui habite à Turin, je suis au match et tellement heureux d’assister à un match en vrai. Le match débute, les deux formations sont en 442. Il y a tant de légendes: Matudi, Pjanic, Ronaldo… 

A la 6eme minute, Milenkovic marque pour la Fiorentina, je suis super triste. 

Les chants des supporters turinois et ceux de Fiorentina se lancent des insultes de temps en temps. 

Et bien sûr, les supporters de Fiorentina ne se laissent pas faire et les insultent en retour… 

Je commence à perdre espoir. 

Mais à la 37ème minute, sur un corner magnifique, Alex Sandro fait une sorte de tête plongeante et marque petit filet. 

Je hurle:“- Ouiiiiiiii! Incroyaaaaaable!!!” 

– T’as vu ça?!m e répond mon père. 

–  Oui, il a fait une tête plongeante à la Van Persie !!! bien sûr j’exagère.” 

Le reste de la première période reste tendu: 

“-Les supporters de la Fiorentina bizarrement parlent beaucoup moins, dis-je en rigolant.” 

C’est la mi-temps et tout le stade se calme. On va boire un coca et manger un hot dog à la buvette du stade.  

La mi-temps est si longue. Je suis trop impatient, mais j’ai quand même un peu peur. La mi-temps reprend au bout de 15 minutes comme d’habitude. Puis à la 53ème minute sur un but que personne n’a compris et qui s’avère en fait être un auto-goal, la Juve marque. Il faut 5 secondes à tout le stade pour réagir et hurler…puis jusqu’à la fin du match, les actions s’enchaînent mais aucune n’aboutit. Les trois coups de sifflets retentissent. Les supporter de la Juve hurlent. C’est génial. À la fin du match je sors et j’enlève mon pull au vu de la chaleur et je vois mon maillot de la Juve. Je suis fier d’avoir gagné et de supporter la meilleure équipe. Je rentre à l’hôtel. 

Ma belle-mère

J’ai 3 ans, je vais chez mon papa et je vois qu’une femme est dans la voiture avec mon papa. 

Mon père me dit : «  – Félix je te présente Nadia, ta belle-mère « et je lui dis : “C’est ma deuxième maman ? avec un ton pas très rassuré. – Ui, me répond-t-il. “ Et je me dis qu’elle va être trop sympa. 

Arrivés à la maison, je demande si elle va dormir à la maison avec nous. C’est bien parce que Nadia me demande si je veux qu’elle me fasse des cookies et je dis « ui!!!!« . Mais je n’espère pas qu’elle me fasse des cookies au chocolat blanc parce que c’est beurk le chocolat blanc même plus beurk que les épinards. Heureusement ce sont les meilleurs cookies que j’ai mangés de toute ma vie et je dors comme chepa qui cette nuit-là. 

J’ai sept ans maintenant et ma belle-mère est à l’hôpital car elle va accoucher. Mon père nous appelle ma sœur et moi et nous dit de venir demain. Il est 9h tapante et je dis à ma sœur « Bouge-toi les fesses Oli !!!« On part à l’hôpital et je vois pour la première fois ma petite sœur Lola, elle est trop bien, je joue avec elle et je l’adore mais quelques jours plus tard ma belle-mère commence à m’engueuler comme chepa quoi et je pleure dans ma chambre. Elle se met aussi à crier sur Tom mon frère et Oli ma sœur et depuis elle nous enguirlande un week-end sur deux…