La barre de chocolat

Je suis assise là, sur le siège du bateau qui avance sur l’eau. Je meeeeurs de faim, j’ai pas encore mangé paske avec ma famille on part au Maroc et l’ami de ma mère est venu avec nous. Il est assis à côté de moi et il s’appelle Charlot. Il est tout vieux, il a une barbe et des cheveux tout blanc.  

  •  “Charlooooot ? je m’exclame. 
  • Tu veux quoi ? répond le barbu. 
  • Je peux avoir une barre de chocolat ? 
  • Non. 
  • Mais pourquoi ? J’ai faim ! 
  • Non c’est non ! Ça suffit maintenant ! Il commence à me crier dessus.” 

J’ai envie de pleurer. Il est méchant le monsieur, je voulais juste manger. Alors qu’il continue à me crier dessus, un bébé commence à pleurer juste devant nous. La maman de l’enfant se lève brusquement de son siège avec son petit dans les bras. 

Elle s’exclame vivement : 

  • “Vous venez de réveiller ma fille ! Vous savez combien de temps j’ai mis à la faire dormir ?! Arrêtez de crier comme ça, vous allez voir je vais appeler mon mari !” 

La dame me fait peur, encore plus que le monsieur tout blanc. J’en ai marre d’entendre les grands crier alors je vais à l’avant du bateau. Et puis j’ai faim alors je vais demander à maman de m’acheter quelque chose à manger et elle me dit oui. Maman est beaucoup plus gentille que l’homme. Quand je commence à manger, mon frère arrive vers nous en colère. Il dit à notre maman : 

  • “Un homme a frappé Charlot ! 
  • Quoi ? dit-elle, incrédule. 
  • Un homme a frappé Charlot. Répète mon frère. 
  • Il est où là ? demande ma mère, énervée. 
  • Derrière.” 

Maman part en marchant rapidement avec mon frère derrière. Je comprends pas vraiment mais y’a quelque chose qui est arrivé. Je décide de les suivre. 

Quand j’arrive là où y’à mon frère et maman. Je vois beaucoup de monde et je vois Charlot avec un œil tout noir. La foule a créé un cercle au milieu de la grande pièce. Je m’approche et je vois un homme devant ma mère. C’est lui qui a frappé Charlot. Il a l’air d’avoir peur. 

Je vais à côté de mon frère et je vois maman qui crie sur le méchant monsieur. Elle parle en marocain alors je comprends pas vraiment mais je crois qu’elle est en train de lui dire que c’est méchant de frapper les autres. Mon frère s’avance et je le vois jeter les lunettes de l’homme. Je regarde autour de moi et je vois que personne n’ose intervenir. Ils ont trop peur de ma famille et ça se voit. Jonathan, -c’est mon frère- veut écraser les lunettes du garçon mais comme c’est trop méchant il le fait pas. L’homme a vraiment peur et même sa femme n’ose pas intervenir. J’ai 8 ans mais je comprends quand même que si elle parle, elle va aussi se faire gronder. Des hommes se sont enfin avancés et ont essayé de retenir ma mère paske elle voulait taper le mari de la femme. Je regarde soudainement la barre de chocolat encore dans ma main, je ne l’ai même pas mangée. C’est quand même ma faute tout ça. Si j’avais pas demandé une barre, Charlot le barbu n’aurait pas été tapé.  

Pendant que je me lamente sur mon sort, mon frère me prend la main. Pendant la dispute, le bateau est arrivé au port. On s’éloigne alors de l’homme et de la femme et on part dans la voiture. J’avais un peu oublié que mon autre frère et ma sœur étaient aussi avec nous et je les ai vus dans la voiture. Eux aussi ils ont assisté à la scène. 

Finalement, c’est peut-être ma faute mais c’est aussi celle de la femme. Si elle n’avait pas appelé son mari, Charlot il aurait rien eu. En tout cas il y a une chose dont je suis sûre, c’est que plus jamais je demande quelque chose à l’ami de maman. 

Le paquet de bonbons Stroumpfs

J’ai 7 ans et je suis en vacances en Italie. Il fait chaud et je vis vraiment ma meilleure vie. Je joue souvent au foot  avec mon père et mon petit frère. L’endroit où nous dormons est incroyable: des grands bungalows avec vue sur la mer, une immense piscine dans laquelle jaillit une incroyable cascade artificielle d’au moins 170 mètres. Un jour, nous décidons d’aller au supermarché. C’est vraiment très grand et j’ai l’impression que le magasin est interminable. Il fait plutôt froid à cause de la clim et des réfrigérateurs. On achète beaucoup de choses pour remplir le grand frigo du bungalow. Les sacs débordent et mon père les portent tous. Je me dis qu’il est trop fort mon papa. 

Le soir en rentrant du supermarché, mon frère et moi entamons une petite partie de foot. Il fait très chaud alors la partie prend fin au bout d’une trentaine de minutes. Après avoir mangé le souper, ma mère veut nous donner à moi et mon frère un bonbon. Elle ouvre donc l’armoire et me dit :  

« -Je vais vous donner un bonbon qu’on a acheté au supermarché ! 

-Oh oui! merci beaucoup maman! je lui réponds tout heureux. » 

Elle ouvre le paquet d’Haribo en dévoilant des petits bonbons bleu et blanc en forme de schtroumpfs, et m’en donne un. Le goût vraiment super bon emplit tout ma bouche et je savoure ce délicieux moment. 

Les rollers

Je me trouve avec ma sœur et mes deux meilleures amies : Syla et Amelia. On est en rollers, au Mottier, c’est notre école. Il fait grand beau. On fait des tours et on croise quelques personnes qui font du skate. J’en ai un peu marre de faire toujours les mêmes tours…  

-”Les filles, on fait cette descente ? Elle a l’air génial!? dit Syla. 

-Ok ! répondent ma sœur et Amelia. 

-Bon bah ok c’est parti, j’accepte à mon tour.” 

On part à la file indienne, je suis tout derrière, devant Syla, ensuite Maurane et Amelia. 

Syla part la première. Elle descend la pente facilement. Ensuite Maurane part sans problème. Amelia y va. Elle a un peu plus peur que Maurane et Syla mais tout va bien. J’attends que Maurane soit en bas pour partir. Dès que je la vois en bas j’y vais, et là boom ! Je tombe, je glisse jusqu’à la route et je me râpe sur le menton. J’ai très mal, je commence à pleurer. J’entends Maurane, Amelia et Syla s’approcher et me demander si je vais bien. Je leur réponds que j’ai mal mais que ça va aller. Ma sœur appelle ma mère qui arrive quelques minutes plus tard. En attendant la police passe par là et me voit par terre au milieu de la route. Les policiers de la voiture s’arrêtent et viennent me voir. Ils me demandent si tout va bien et me ramènent sur le trottoir. Dès que maman m’aperçoit, elle court vers moi et me prend dans ses bras. Je suis dans un sale état: toute râpée, en sang et je n’arrive pas trop à parler. Ma mère rassure les policiers et les remercie, elle va s’occuper de moi.  

Assise dans la voiture, je commence enfin à arrêter de pleurer. Dès que nous arrivons à la maison, maman me soigne en me mettant de la glace sur le menton. J’ai faim mais je n’arrive pas à manger ni à ouvrir grand ma bouche, j’ai mal.

Les fées

J’ai 8 ans, je viens de déménager à Lutry et j’ai une passion : courir comme mon beau-père. Dès qu’il va courir, je vais courir avec lui pour promener mon chien Attila ! 

On va même courir dans la neige, ce n’est pas la météo qui va nous arrêter. 

Et aujourd’hui même, il neige et c’est l’heure d’aller courir. Je m’habille chaudement pour ne pas tomber malade, car le lendemain je vais à l’école.  

-”Aller Syla, on y va ! 

-D’accord, d’accord je me dépêche. 

-Attila t’attend, je te rappelle, il n’a pas que ça à faire de t’attendre ! 

-C’est bon je suis prête, on y va ! 

-Let’s gooooo!” 

On est dans la voiture et on se dirige vers la piste Vita et je suis impatiente car j’ai un objectif : courir plus vite que mon chien sans m’arrêter ! À ce qu’il parait c’est impossible… 

  • “YESSS! on est arrivé ! je m’exclame. 
  • Ne te réjouis pas trop vite, tu ne vas pas y arriver ! me taquine mon beau-père. 
  • Ohhhhh laisse-moi croire ce que je veux ! Je lui réponds avec un air de défi.” 

Je cours si vite que je ne sens plus mes jambes… 

Au bout de 5 tours, je n’en peux plus, je commence à marcher. Mon beau-père me rattrape et marche avec moi, on discute et c’est cool. 

Et tout à coup, dans la neige sont dessinées des mini traces de pas. Mon beau-père me dit que ce sont des fées qui sont passées par là. J’adore les fées ! 

À chaque fois que je vais courir je pense à ça et ça me fait sourire jusqu’aux yeux! 

Gardiens des cités perdues

J’ai 8 ans, mon grand frère sort de sa chambre et va supplier ma mère de lui acheter le livre suivant d’une série de livres Je vais lui demander quel est ce livre pour qu’il tienne autant à le lire. Il me répond : 

  • “Ce livre s’appelle Gardiens des cités perdues et c’est un de mes livres préférés ! 
  • Woua, il doit être vraiment très intéressant pour que tu l’aimes à ce point ! 
  • Oui, je le trouve passionnant et très bien écrit.  
  • Hmmm… Est-ce que nous avons le tome 1 ? 
  • Oui, je crois. Pourquoi ? Tu veux le lire.  
  • Oui, ça me tente.  
  • Je vais te le chercher, je reviens.” 

Un instant plus tard, mon frère revient avec un livre entre les mains. Il me le tend. Je le prends et regarde la couverture.  

Elle représente une fille blonde aux yeux bruns et un garçon brun aux yeux bleus sur un lampadaire du pont Alexandre III d’où émane d’une faille une lumière bleue. Les deux enfants portent un uniforme d’école et des capes retenues par des   broches en forme d’oiseau.  

J’attaque le tome 1. Le prologue est incompréhensible, mais plus je m’enfonce dans la lecture, plus le livre est passionnant et le suspense est immense. 

Ce livre, je continue à le lire dès que j’ai du temps à moi. Pour moi, c’est le meilleur livre que je n’ai jamais lu et pourtant j’en ai lu beaucoup. 

Mon pire Noël

Noël, une période sensée être joyeuse et magique, mais cette fois c’était un désastre. 

Pour le comprendre, il faut commencer depuis le début. 

Cette année, ma famille a décidé de ne pas faire de cadeaux et de ne plus aller manger des fruits de mer. POUR NOËL!!!  

Je me suis dit que je pouvais rendre les cadeaux que j’avais achetés, mais le magasin m’a rembarrée. Et cette mauvaise surprise n’était que le début. 

Nous avons l’habitude de partir rejoindre la famille en voiture le coffre chargé et plein. Malheureusement, nous nous sommes faits arrêtés par les policiers à la douane pendant deux heures. Parfait ! 

Puis, quand nous sommes arrivés, nous avons appris que le repas avait été consommé sans nous et que le nouveau bébé de ma tante avait mangé les fruits de mer. Cela aurait pu être pardonné s’il n’avait été envoyé aux urgences après une réaction allergique.  

Donc fin de l’histoire, nous avons passé Noël à l’hôpital. 

Le meilleur Noël

Pour moi le meilleur Noël ce serait un Noël incroyable ! 

Je me lèverais le matin vers 10 heures après avoir très bien dormi. 

Une bonne odeur de croissant me chatouillerait le nez. Je dirais bonjour à ma mère – ah oui, et je serais dans l’Empire State Building au dernier étage. Après avoir dit bonjour à ma mère, j’irais au salon voire mes cadeaux sous le sapin et là ce serait l’extase. Le sapin déborderait de cadeaux: des petits, des grands et de toutes les formes. Mon père me dirait de venir manger. En voyant la table sur laquelle s’entassent des croissants, des pains au chocolat, des jus de fruit et mille mets exquis, je déborderais d’appétit. 

Mon ventre bien rempli, j’ouvrirais mes cadeaux: des appareils électriques, des jeux vidéo, des maillots de basket, et vraiment BEAUCOUP d’autres choses. 

Et je serais invité à prendre l’avion pour Miami en first classe pour aller voir un match de basket de mon équipe préférée: Miami Heat. 

Voilà, ce serait mon Noël de rêve ! 

Une matinée d’été

Note de l’autrice :  

🦋Un soir où je m’ennuyais, je me suis imaginée le matin idéal et je vais vous le décrire. 🦋 

♥ Je me réveille de très bonne humeur. Je me lève, mets mes chaussons et me dirige vers la cuisine. Je m’assois et mon père vient me voir pour me dire bonjour. Je prends des tartines recouvertes d’une pâte à tartiner aux noisettes. Après ce copieux repas, je retourne dans ma chambre et je saute dans mes vêtements préférés: un mini short jaune et un tee-shirt blanc avec des motifs d’été. C’est samedi et je vais pouvoir jouer avec mes voisines. Tout heureuse, je vais vers la fenêtre pour pousser les volets. J’ouvre les vitres et décroche les barres métalliques. Les bruits des grillons et des sauterelles me parviennent. Je profite de ce moment. D’un coup, je pousse les volets et un magnifique soleil rayonne et fait entrer une belle lumière. Je laisse la fenêtre entre-ouverte et je mets mes chaussures. Je descends et je vais sonner chez ma voisine. 

Ma quarantaine

J’ai commencé ma quarantaine pendant la deuxième semaine des vacances, un peu avant la rentrée et c’était tellement ennuyant que je passais ma journée à dormir. Quand je sortais de ma tanière pour descendre au salon on me disait tout le temps la même chose : “Alors, enfin sortie de ta grotte ?”  

Et sincèrement, entendre cette phrase à longueur de journée c’est épuisant. Surtout quand tes petites sœurs viennent directement te demander si tu peux jouer avec elles, alors que j’avais juste envie de dormir et de ne plus sortir de ma chambre. Je suis quand même sortie de mon repaire pour aller aider ma famille à ranger la maison. Une fille au pair allait venir chez moi pour s’occuper des gnomes, c’est-à-dire mes sœurs et moi. Bien entendu je me suis dit : “Eh, eh ! c’est qui qui va pouvoir dormir pénard dans son lit et bien c’est moi !” 

Tout à coup, je reçois une notification de Mme Dubosson me disant que je pouvais faire mon autonomie. Cela m’a rappelé que je devais aller à l’école le lendemain… Mais franchement, qui aime se lever à 6h30 au lieu de 12h?! Ma quarantaine s’est terminée et je suis allée à l’école le vendredi de la semaine 17.